Une « blue chip » sinon rien

Par la force même des choses, la sphère de l’intelligence de l’Homme — je dirais de ses devoirs et de ses droits, si je croyais aux devoirs et aux droits, — s’étend tous les jours.Il est bien certain qu’ils sont frères d’infortune, que les différences que l’on peut constater entre eux ne sont que superficielles.Cette doctrine, on le reconnaîtra, renferme une grande part de vérité.Sera-ce par la place qu’elles occupent dans la durée ?Et de nouveaux épisodes pourraient voir le jour ; il y a deux ans, personne n’avait anticipé les retombées de la manipulation des marchés des changes.On les scandaliserait en leur prouvant — ce que j’ai l’intention de faire ici — que presque toutes leurs opinions sur eux-mêmes sont absolument injustifiées, et que la place qu’ils assignent à leur pays n’est point du tout celle qui lui revient en réalité.Pour les uns, reconnaître une perception présente consisterait à l’insérer par la pensée dans un entourage ancien.On peut remarquer s que la dette publique et privée dans les pays développés est ainsi passée de 140% du PIB en 1980 à 250% du PIB en 2012 selon Christian Navlet.Toutes les bêtes féroces du Capitalisme, du Militarisme, du Cléricalisme sont là, narines froncées sur leurs crocs, prêtes à sauter, griffes en avant, par dessus les têtes des aigrefins dont les gesticulations les masquent.Sans doute, une foule d’instincts secondaires, et bien des modalités de l’instinct primaire, comportent une explication scientifique.J’ai parlé du mouvement ; mais j’en dirais autant de n’importe quel changement.Enfin tout se ramasse en un point unique, dont nous sentons qu’on pourrait se rapprocher de plus en plus quoiqu’il faille désespérer d’y atteindre.L’Armée seule, et c’est assez.